



Les commissaires européens aux affaires maritimes et à la pêche, Karmenu Vella, et, à la politique européenne de voisinage et aux négociations d’élargissement, Johannes Hahn, viennent d’apporter des assurances au sénateur Roland Courteau concernant la prise en compte de l’urgence à agir pour sauver la mer méditerranée, contre la pollution.
Ces derniers ont, une nouvelle fois, remercié l’élu audois pour son engagement sur le sujet et l’important travail qu’il a conduit au nom de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques, appelant à un « sursaut de l’Union Européenne et l’invitant à prendre la tête d’ une nouvelle gouvernance de lutte antipollution, actuellement trop dispersée et peu efficace».
Le message d’alerte du sénateur a semble-t-il été reçu cinq sur cinq, par deux commissaires européens qui disent appuyer sa proposition de mise en œuvre d’un « vecteur de l’offensive contre les pollutions ».
Si l’Union Européenne, entend soutenir également les pays tiers dans leurs efforts contre les pollutions, il est aussi annoncé à Roland Courteau qu’une réunion ministérielle des Etats membres de l’UPM (Union Pour la Méditerranée) est d’ores et déjà proposée pour 2020, « afin de relever les défis environnementaux et de définir un nouveau cadre de coopération environnementale après 2020 ».
Et le commissaire européen Karmenu Vella, de conclure: « votre travail nous sera utile à cet égard ».
A noter, enfin que les parties contractantes à la convention de Barcelone et à son protocole relatif à la protection de la Méditerranée contre les pollutions, ont adopté un plan relatif à la gestion des déchets marins qui est devenu contraignant.
L’intérêt, selon Roland Courteau, c’est que tous les deux ans, les parties contractantes, donc, y compris les pays tiers de la rive sud, fassent un rapport sur la mise en œuvre de ce plan. L(élu audois comptant vérifier eégulièrement auprès des pouvoirs publics si les engagements pris sont bien tenus.